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À Ribécourt-Dreslincourt, un chantier monumental de 443 nouveaux logements

À Ribécourt-Dreslincourt, un chantier monumental de 443 nouveaux logements
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Un chantier monumental, s’étalant sur 20 hectares, avec des maisons à perte de vue. Depuis la bretelle d’accès à la commune de Ribécourt-Dreslincourt, les pavillons, encore à ciel ouvert, impressionnent. Ce projet du village Saint-Éloi, situé en sortie de ville, remonte à 2007. «  On avait fait confiance à un premier constructeur, Geoxia, placé depuis en liquidation judiciaire. En 2019, le groupe Édouard Denis a racheté le permis de construire.  », se remémore Nicolas Gérault, directeur général des services de la mairie. «  Entre-temps, la crise du logement est passée par là. On a vraiment débuté les travaux de viabilisation en avril 2021  », témoigne Nicolas Pamart, directeur des travaux chez Édouard Denis.

Ce promoteur immobilier, basé au Touquet, mène son plus gros chantier de France, avec un pic à 100 salariés au moment du gros œuvre. «  La tâche est immense. On n’a jamais eu un chantier de cette ampleur avec autant de logements. On est plus habitué aux habitats collectifs. Un chantier comme celui-ci, on en vit qu’une seule fois dans sa carrière.  », poursuit Nicolas Pamart.

La commune de Ribécourt-Dreslincourt compte 4267 habitants. Elle s’apprête à accueillir environ 1200 administrés supplémentaires d’ici juin 2024, soit une augmentation de 25 %. Le village sera composé de 283 maisons individuelles (80 en intermédiaire, 82 en social et le reste en accession à la propriété) et 160 logements collectifs. Les premières livraisons des immeubles sont prévues pour la fin de l’année.

Une résidence intergénérationnelle de 80 logements

Une résidence intergénérationnelle de 80 logements, gérée par le bailleur Clésence, viendra compléter l’offre. «  Dès l’arrivée des pelleteuses, on a commencé à recevoir des appels en mairie. Notamment de la part de seniors en quête de renseignements. Nos aînés vivent dans des logements devenus trop grands pour eux mais ils ne veulent pas quitter pour autant leur commune, à laquelle ils restent très attachés  », remarque Nicolas Gérault, le DGS, qui rappelle que la création de ce village fait partie des engagements pris par la municipalité lors de ce mandat.

Reste à savoir si la municipalité aura les capacités d’absorber un si grand afflux de population. « Depuis 2007, on a eu le temps d’y réfléchir, cela ne s’improvise pas. On est déjà bien doté, avec des services à la population surdimensionnés par rapport à la taille de notre commune. Notre cité ouvrière s’est développée grâce à la taxe professionnelle et nous avons beaucoup investi. Ribécourt compte trois écoles maternelles et primaires, un collège, trois lycées et une gare. On a prévu d’agrandir les surfaces de la garderie, de réhabiliter le centre Yves-Montand et d’aménager les écoles en conséquence » conclut Nicolas Gérault.

Ce qu’en pensent les Ribécourtois

Ce chantier monumental fait réagir les habitants sur les réseaux sociaux. Françoise s’inquiète des services à la population «  déjà saturés  ». «  J’espère qu’il y aura plus de médecins et de dentistes avec les nouveaux habitants car actuellement on ne peut déjà pas se soigner à Ribécourt.  » Une autre craint que ce village soit «  rempli de Parisiens  ». D’autres regrettent la disparition de ces champs agricoles. «  Ça détruit notre belle campagne, c’est laid. Avant de refaire de nouveaux logements, ils devraient déjà entretenir ce qui existe déjà  ».